La traduction médicale est un service très délicat. À la différence des autres types de traduction, elle ne peut se faire que par des traducteurs ayant suivie une formation médicale. Quel est le rôle du traducteur médical ? Qu’est-ce qu’un bon traducteur médical ? Cet article fait le point sur ces questions.
Qu’est-ce qu’un bon traducteur médical ?
Dans le domaine médical, il n’y a pas de place pour les mots ambigus. La traduction des terminologies scientifiques doit être le plus fidèle possible. C’est à cause de ce besoin de précision qu’il est obligatoire d’avoir recours au service d’un spécialiste pour une traduction médicale. Comme toute rédaction d'articles scientifiques, seules les personnes ayant suivi des formations dans le même domaine peuvent le faire. Il faut que le traducteur soit titulaire d’un diplôme dans le domaine médical pour exercer son activité en toute légalité. Les agences de traduction médicale vont même jusqu’à classer leurs traducteurs par spécialité : rhumatologie, pharmacie, cardiologie, dermatologie, etc. La plupart des traducteurs médicaux travaillent avec des agences de traduction (cela leur permet d’avoir plus de commandes qu’en étant indépendant). Prenez le temps de visiter www.ipac-traductions.com pour trouver le traducteur qu’il vous faut pour vos documents.
L’importance d’engager un bon prestataire
Il faut à tout prix engager un prestataire bien compétant pour la traduction scientifique car les documents à traduire sont très importants. On parle ici du domaine médicale. Ces documents peuvent donc concerner des cas sérieux qui peuvent aller jusqu’à des questions de vie ou de mort. La retranscription des termes scientifiques doit suivre des méthodologies de traduction que seuls les traducteurs médicaux connaissent. Une imprécision des termes dans un protocole de soin par exemple peut entraver toutes les démarches qui en dépendent pour l’administration des soins au patient concerné. Le traducteur médical doit augmenter continuellement ses connaissances et rester à jour puisque le secteur dans lequel il se trouve est en perpétuelle évolution. Pour ce faire, il doit être passionné par le secteur médical. C’est pourquoi, l’exercice de cette activité est interdit aux personnes n’ayant pas suivi de formation médicale. Il est fatal de s’aventurer à traduire un document médical sans être un professionnel. Les pièges de la langue sont nombreux dans ce domaine. À titre d’exemple, la « condition » en anglais du patient ne signifie en aucun cas « condition » en français. Lorsqu’on dit « condition » en anglais, il s’agit en fait de l’état du patient. La langue anglaise a tendance à utiliser des mots qui laisse entendre que le corps humain est une machine. Par exemple, pour dire « lésions », elle utilise le mot « damage » (comme pour les dégâts subits par une voiture !). Ce ne sont que des exemples, les pièges à éviter sont nombreuses et complexes. Il est donc impensable de faire appel à un simple traducteur pour traduire des documents médicaux.
Un enjeu de taille : la mondialisation de la recherche médicale
On sait aujourd’hui que les 10 premières sociétés pharmaceutiques se trouvent aux États-Unis et en Europe. Elles représentent un tiers du marché mondial de produits pharmaceutiques. Donc, au sein de la communauté scientifique, l’anglais est la langue commune (comme dans tous les domaines d’ailleurs). Cependant, les essais cliniques ont une logique plus proche du patient et non du personnel médical. S’ils sont réalisés dans des pays non anglophones, les documents en anglais seraient des complications très gênantes pour l’administration des soins et le suivi des patients. Les documentations médicales en rapport avec la distribution et la consommation des médicaments ne serviront pas à grand choses s’ils ne sont pas traduits dans la langue locale. Les recherches médicales ont pour but de répondre à des problématiques qui sont forcément locaux.